« Saudade ». Ce terme portugais, difficile à saisir, ne peut pas être directement traduit en français. Il incarne un sentiment de nostalgie où le désir d’ailleurs se mêle à l’espoir. Lula Pena se décrit elle-même comme une vagabonde musicale, errant à travers les langues et les sons. Comme une sorte de présence chamanique, l’artiste portugaise hypnotise par sa voix, par ses doigts qui voyagent sur sa guitare et font de l’instrument une extension douce de son propre corps. Une performance unique entre les murs vénérables du Temple d’Yverdon.
Photo © Buddhy